Les soldes d’été ont démarré lentement, mais elle connaîtront une plus grande dynamique deux semaines avant la rentrée scolaire (15 septembre).
Dans un entretien à l’agence Tap, Tarek Ben Jazia, directeur général de l’Institut national de la consommation (INC), explique la faible affluence des consommateurs depuis le début des soldes, le 1er août courant, par le fait que la plupart des familles ont acheté des vêtements à l’occasion de l’Aid El-Fitr, vers la mi-juillet, et beaucoup ont acheté, par la même occasion, les vêtements pour la rentrée scolaire et universitaire.
Tarek Ben Jazia avance d’autres explications à cette lenteur : un certain nombre de consommateurs préfèrent généralement attendre la deuxième ou troisième démarque pour acheter à des prix encore plus bas.
Par ailleurs, les soldes d’été n’ont pas fait l’objet d’une grande campagne publicitaire, leur démarrage n’ayant été confirmé que 2 jours avant la date butoir.
Le directeur général de l’INC a fait, également, observer que les soldes d’été, contrairement à celles de l’hiver, ne sont pas encore entrées dans les habitudes des Tunisiens. Et leur dates, qui ont coïncidé, ces dernières années, avec la période de l’Aïd El-Fitr (1er – 15 août), n’étaient pas connues à l’avance. Aussi le ministère du Commerce a-t-il l’intention de fixer définitivement ces dates par une loi.
Tout en rappelant que le rabais minimum ne doit pas passer sous la barre de 20%, l’INC conseille aux consommateurs de s’assurer, pendant la période des soldes, du double affichage des prix (l’ancien et le nouveau après la remise), et d’exiger leur droit à la garantie ou au service après-vente. Ils doivent, également, distinguer les produits soldés de ceux dont les prix ne sont pas réduits et qui sont souvent exposés dans un même endroit, tout en restant vigilant quant à la qualité des produits.
Une récente enquête réalisée par l’INC sur la saison des soldes et basée sur un échantillon de 1500 familles a révélé que 55,4% des sondés ne sont pas au courant des dates des soldes d’été, alors que 44% estiment que la qualité des produits exposés à la vente est moyenne et 25% l’ont jugée médiocre. Par ailleurs, 1 famille tunisienne sur 4 pense que le niveau des réductions des prix n’est pas suffisant.
Selon le ministère du Commerce, les commerçants réalisent entre 20 et 25% de leurs chiffres d’affaires globaux durant les soldes d’été et d’hiver.
I. B. (avec Tap).
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