Le Parti des Travailleurs rejette fermement le projet de loi sur la réconciliation nationale dans les domaines économique et financier.
Ce projet, rappelons-le, a été proposé par la présidence de la République, et devra être examiné très prochainement par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP). Il vise à accélérer le processus de la justice transitionnelle dans son volet économique et financier, en assurant la réparation des préjudices causés à l’Etat par les malversations commises sous le régime de Ben Ali et libérer l’initiative économique dont le pays a aujourd’hui vivement besoin.
Ce n’est pas là, on l’a compris, l’avis de Jilani Hammami, porte-parole du Parti des Travailleurs, membre du Front populaire (FP), qui a déclaré, dimanche, à la presse, en marge de la réunion du conseil national de son parti, que ce projet de loi «vise uniquement à blanchir la corruption».
Le conseil national du Parti des Travailleurs appelle le peuple et les différentes forces civiles et politiques à rejeter ce projet par tous les moyens légitimes et à défendre, ainsi, le processus de la justice transitionnelle, a-t-il ajouté.
Le Parti des Travailleurs a dédié la première session de son premier conseil national au martyr Abou Ali Moustapha, ancien secrétaire général du Front populaire de la libération de Palestine (FPLP).
Cette session, intervenue après la tenue du premier congrès du parti, a porté sur le thème : «La réalisation des objectifs de la révolution, garant de la victoire contre le terrorisme».
Dans un communiqué, le parti dénonce la politique de la coalition au pouvoir qui continue, selon lui, à bloquer le travail des instances constitutionnelles. Il regrette, par ailleurs, le retour des symboles de l’ancien régime, en citant, à cet égard, le dernier mouvement des gouverneurs.
Le Parti des Travailleurs soutient les mouvements sociaux et syndicaux et demeure attaché au droit du peuple à militer en faveur de l’amélioration de ses conditions de vie.
Il affirme aussi son attachement au Front populaire en tant que cadre politique pour la réalisation des objectifs de la révolution.
I. B. (avec Tap).
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