Les prisonniers détenus dans des affaires de terrorisme cohabitent avec ceux condamnés dans des affaires de droit commun dans les prisons tunisiennes.
Saber Khefifi, directeur général des prisons et de la rééducation au ministère de la Justice, a indiqué à la Tap que les prisons tunisiennes ne disposent pas de cellules réservées aux détenus dans des affaires terroristes. Ces derniers cohabitent donc avec les prisonniers de droit commun.
Ainsi, le millier d’individus détenus dans des affaires terroristes et les 22.000 autres prisonniers sont répartis entre les 27 centres pénitenciers du pays, a précisé M. Khefifi, qui accompagnait le ministre de la Justice Mohamed Salah Ben Aissa en visite à la prison de Mornaguia, à l’ouest de Tunis (qui compte 6.000 prisonniers).
Voilà qui explique les plans d’attaques terroristes contre des médias ainsi que des personnalités politiques et sécuritaires retrouvés chez un prisonnier. Le détenu a avoué que ces plans lui ont été confiés par Oussama Hajji, emprisonné dans une affaire de terrorisme (dépôt d’armes de Médenine).
Combien d’autres plans ont ainsi pu passer entre les mailles du filet ? Personne ne saura le dire tant que les individus inculpés pour terrorisme ne sont pas écartés du reste des détenus dans les prisons.
H. K.
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