Divergences entre Vladmir Poutine et Barack Obama dans leurs discours respectifs à l’ouverture de la 70ème Assemblée Générale des Nations Unies, en ce qui concerne le sort politique du président syrien Bachar Al-Assad. Cependant, même si les deux Chefs d’Etat ont affiché des positions diamétralement opposées, cela n’empêche que l’attitude occidentale a subi une nette inflexion à ce sujet. L’Ours russe aurait, vraisemblablement, changé la donne et redistribué les cartes concernant le dossier syrien.
Aussi, les américains, peut-être par amour propre et pour sauver la face, n’auraient-ils d’autres alternatives que de procéder en douceur et, en quelque sorte par étapes, pour s’aligner sur l’orientation adoptée par les dirigeants russes dans leur politique à l’égard de la Syrie.
En effet, le président russe Vladimir Poutine a réitéré, ce lundi 28 septembre, lors de son discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, son soutien au régime de Bachar Al-Assad. « Nous pensons que refuser de coopérer avec le gouvernement syrien et ses forces armées est une énorme erreur. Nous devrions prendre conscience que le président Bachar Al-Assad et ses forces militaires sont les seuls à vraiment combattre l’Etat islamique et les autres organisations terroristes en Syrie », a déclaré le chef d’Etat russe.
De son coté, Obama a dénoncé, lors de son intervention à l’ONU, les « exactions » de Bachar Al-Assad, un « dictateur » qui « massacre des enfants innocents ». « Dans la situation syrienne, a-t-il ajouté, la puissance militaire n’est pas suffisante. Une stabilité durable ne peut être établie que lorsque les syriens tomberont d’accord pour vivre ensemble en paix. Les Etats-Unis sont prêts à coopérer avec chaque nation, dont la Russie et l’Iran, pour résoudre ce conflit ».
H.A.
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