Lazhar Akremi a critiqué, sur les ondes de Shems FM, le laxisme de l’actuel gouvernement en matière de développement et de lutte contre la corruption. « La corruption, a-t-il dit, est toujours active; elle dépasse même de 30% son niveau à l’époque de Ben Ali ».
Sur un autre plan, le ministre chargé des Relations avec l’Assemblée des représentants du peuple, qui vient de démissionner du gouvernement, a soutenu que Nidaa Tounes a simplement remporté les élections de 2014, mais c’est un parti qui ne gouverne pas vraiment, n’étant pas libre de ses mouvements. « Même si je jure par tous les saints que le parti Nidaa Tounes gouverne effectivement, ses structures de base ainsi que ses cardes et dirigeants n’en croiront rien et ne manqueront, certes, pas de démentir de tels propos« , a-t-il soutenu.
« Quand nous aurons des politiciens dotés de suffisamment de volonté, de courage politique et de spécialisation, alors la situation pourra s’améliorer. Ce qui existe actuellement relève plutôt de la gestion que de la bonne gouvernance », a-t-il poursuivi.
« La remise à niveau du pays, le rétablissement de la souveraineté de la loi, le dévoilement de la vérité et la consécration du droit à la critique sont autant de principes non encore admis par certains responsables. Il s’agit de toute une culture héritée du passé qui reste encore en vigueur », a ajouté Lazhar Akremi.
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