Octobre musical de Carthage : Pour la musique ? En haut sur la colline

Du 10 au 31 octobre courant, les amateurs de musique classique ont rendez-vous avec l’Octobre musical sur les hauteurs de Carthage.

Par Anouar Hnaine

L’été a pris fin, l’effervescence est tombée, octobre entre en scène, les grenades sont sur les étals et la musique classique est au programme à Carthage.

La culture sort son infanterie

2015. Année noire dans l’histoire du pays, deux attentats terroristes ont mis les activités économiques, le tourisme en premier lieu, à genoux. Mais la résistance des hommes de culture et de bonne volonté n’a pas fléchi. A part un ou deux désistements, les programmes ont été maintenus à l’amphithéâtre de Carthage. Mieux, en cette saison d’automne, on se bouscule pour se tailler une bonne place : manœuvres de campagne pour réussir les Journées théâtrales de Carthage (JTC), avec en prime cette année l’introduction du théâtre dans les écoles ; plans de bataille en ville pour gagner les défis des Journée cinématographiques de Carthage (JCC)… et l’Octobre musical, sur les hauteurs de Carthage, ouvre cette saison, le 10 du mois, avec un concert romantique (Tchaïkovski,  Fauré, Rachmaninov, Chostakovitch et Davidov).

C’est dire que, terrorisme ou pas, on n’arrêtera pas la culture de sortir son infanterie pour avancer et gagner du terrain, d’employer ses armes lourdes pour lutter contre l’obscurantisme. Amateurs, professionnels d’art seront comblés.

Le temple de la musique

A l’Acropolium, transformé, comme à chaque mois d’octobre en temple de la musique, les Italiens ouvrent le bal. Maria Vittoria Longhi, fraîchement installée à  la direction  de l’Institut italien de culture n’en n’est pas peu fière. Elle l’annonce tambour battant, lors d’une conférence de presse tenue le 30 septembre dans son département. «Nous sommes ravis de participer par deux spectacles à l’Octobre musical, pour satisfaire des publics différents, l’un puriste, pour amateurs de musique classique regroupe Simona Bonnano au violoncelle et Ketti Teriacca au piano et le deuxième est animé par Domenico Severino et son Band réinterprète les grandes chansons italiennes. 50 ans de musique légère (1950-2000).»

Une épopée. La suite? Demandez le programme.