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Le chef terroriste tunisien Kamel Zarrouk mort en Syrie

Kamel-Zarrouk

Selon plusieurs sources concordantes, le Tunisien Kamel Zarrouk, n°2 de l’organisation terroriste Ansar Charia, a trouvé la mort à Raqqa, en Syrie.    

C’est ce qu’a annoncé, samedi, le journaliste français spécialisé dans les affaires terroristes, David Thomson, sur son compte Twitter, citant des sources de l’Etat islamique en Syrie et en Irak (Daech).

Une frappe américaine a ciblé le véhicule de Kamel Zarrouk, a-t-il précisé, ajoutant que l’information est confirmée. «Il s’agirait du 4e cadre tunisien de l’Etat islamique tué par un drone US depuis le printemps dernier en Syrie et en Irak», a-t-il encore précisé, sans indiquer les noms des 3.

Une autre source a confirmé la mort de Kamel Zarrouk, l’ex-rappeur Emino converti au jihadisme et réfugié en Libye qui a pleuré la mort de Kamel Zarrouk dans un post publié sur sa page Facebook.

Ce n’est pas la première fois que la mort de Kamel Zarrouk est annoncée. Déjà, en juin dernier, des pages djihadistes ont annoncé cette mort sans donner de précisions sur ses circonstances.

Kamel Zarrouk a été vu pour la dernière fois en Tunisie, le 1er février 2014, quand il a conduit la prière du vendredi à la mosquée Ettawba de la Cité Zayatine, à l’ouest de Tunis, et réussi, pour la 3e fois en moins d’un an, à échapper à la police qui encerclait le lieu. Il s’est ensuite réfugié en Libye avant de rejoindre Raqqa, en Syrie, d’où il a souvent menacé de faire liquider des figures politiques et médiatiques tunisiennes.

Selon plusieurs sources sécuritaires, c’est Ali Larayedh, ancien ministre de l’Intérieur et ancien chef du gouvernement, qui avait ordonné aux policiers de laisser filer le terroriste dans le but d’éviter une confrontation avec les partisans d’Ansar Charia. Kamel Zarrouk aurait même été conduit jusqu’aux frontières tuniso-libyennes par un agent de police.

Z. A.

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