Le ministère de l’Intérieur vient d’annoncer officiellement au syndicaliste sécuritaire Habib Rachdi qu’il fait l’objet de menaces de mort.
Cette menace, fuitée de la bâtisse grise de l’Avenue Habib Bourguiba, le 7 octobre courant, n’a cependant pas été annoncée de manière officielle. Ce n’est que ce mardi 20 octobre que le ministère de l’Intérieur a appelé Habib Rachdi, secrétaire général du Syndicat de la police républicaine (SPR), pour l’informer que sa vie est menacée par des groupes radicaux.
Joint au téléphone par Kapitalis, le syndicaliste sécuritaire a déclaré avoir demandé aux autorités de protéger sa famille. «Je préfère qu’on protège ma famille à une garde rapprochée mise à ma disposition lors de mes déplacements», a-t-il précisé, ajoutant qu’il ne compte pas mettre fin à son combat contre les extrémistes de tous bords. «C’est eux ou nous ! C’est une question de vie ou de mort», a-t-il dit.
Hier encore, Habib Rachdi a publié un post sur sa page Facebook où il s’est insurgé contre Ines Harrath, «l’avocate des assassins et des traitres, qui a regretté dans un post sur sa page Facebook la mort du chef terroriste Kamel Zarrouk dans les bombardements russes en Syrie».
Z. A.
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