Le ministre de la Santé Saïd Aïdi a rompu le silence et clarifié sa position dans la crise secouant Nidaa Tounes: il s’est allié au camp de Hafedh Caïd Essebsi.
Une semaine après la fameuse réunion du bureau exécutif à Hammamet, empêchée par un groupe de voyous ramenés par bus de plusieurs régions du pays et payés pour faire ce sale boulot, Saïd Aïdi a cru devoir annoncer, aujourd’hui, sur sa page Facebook, qu’il soutient le clan du comité constitutif, en justifiant que la période est délicate et qu’il convient de se ranger du côté de l’instance à ses yeux la plus légitime.
«Ce qui nous unit c’est le projet national et réformiste. Et c’est plus important que les personnes et les parties. L’unité de Nidaa Tounes est l’un des piliers de la stabilité dans le pays et c’est notre principal objectif. Qu’on le veuille ou pas, la seule structure légale, dont la composition a été publiée au Journal officiel (Jort), c’est le comité constitutif. L’organisation d’une 2e réunion du bureau exécutif est donc inutile. Je dis cela alors que je ne suis pas membre de ce comité constitutif, mais j’attire seulement l’attention sur ce point», a-t-il écrit.
En d’autres termes, M. Aïdi a prêté allégeance au camp des putschistes, mené par Hafedh Caïd Essebsi, et où l’on compte la crème des «Nidaistes», de Chafik Jarraya à Nabil Karoui, en passant par Khaled Chouket, Khémaies Ksila, Raouf Khamassi, Abdellaziz Kotti et autres Ons Hattab, tous venus d’autres formations politiques et qui rêvent de transformer Nidaa Tounes en un front RCD – Ennahdha.
Bref, les opportunistes, arrivistes et autres comploteurs se reconnaissent entre eux.
Bienvenu M. Aidi dans le club de « Fajr Tounes ».
Z. A.
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