Le taux de disparition des entreprises nouvellement créées atteint 23% dans les grandes villes et 33% dans les régions de l’intérieur.
Des experts tunisiens et étrangers ont attiré l’attention sur ce taux élevé, enregistré malgré l’existence de multiples structures et mécanismes d’appui. Il a été révélé par l’enquête préliminaire (non exhaustive) sur l’offre d’appui post-création, dont les résultats ont été présentés, aujourd’hui, lors d’un atelier de réflexion sur ce sujet, organisé par la GIZ (agence de coopération allemande) à Tunis.
L’enquête, réalisée dans 6 régions : Kairouan, Sfax, Médenine, Kef, Monsatir, Tozeur et Tunis, montre que l’offre est focalisée sur la création et le financement et que peu de services post-création sont offerts aux entrepreneurs. Le promoteur lui même se focalise dans sa demande sur le financement et la subvention et accorde peu d’intérêt aux autres services d’accompagnement.
Les experts relevant de structures d’appui publiques et privées présents à l’atelier ont expliqué la disparition des entreprises récemment créées par l’inefficacité des mécanismes d’appui post-création et par l’inadéquation entre l’offre en matière d’appui et la demande des entrepreneurs.
L’enquête confirme ce fait en révélant qu’après la création du projet, la relation entre les structures d’appui et le promoteur est interrompue et le promoteur se trouve livré à son sort et seul face à ses problèmes.
A.B.M. (avec Tap)
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