Six spécialités médicales seront impérativement présentes dans les établissements de santé publique, a annoncé Saïd Aidi.
Suite au décès, lundi dernier, d’une femme enceinte à Tataouine, en l’absence d’un médecin spécialiste à l’hôpital de la région, le ministère de la Santé a eu droit à une flambée de critiques de la part des habitants et des professionnels du secteur, se plaignant du manque d’effectifs et de moyens.
Le ministre de la Santé, qui a dit assumer la responsabilité des manquements constatés à Tataouine, a aussi fait savoir qu’une réforme du système de la santé publique est en cours de finalisation et qu’elle entrera en vigueur dès janvier 2016.
Saïd Aidi a précisé que 6 spécialités seront désormais obligatoirement présentes dans tous les établissements de santé publique : la médecine obstétrique, la chirurgie, la cardiologie, la pédiatrie, la radiologie ainsi que l’anesthésie et réanimation.
Par ailleurs, une enquête a été ouverte par le ministère de la Santé dans les hôpitaux régionaux de Tataouine et de Médenine pour délimiter les responsabilités dans le décès de la femme enceinte. «Aucun médecin ne sera plus autorisé à quitter son poste avant l’arrivée d’un remplaçant», a souligné Saïd Aidi, en précisant qu’il s’agit d’une solution pour résoudre provisoirement le problème de l’absence de médecins spécialistes à l’intérieur du pays, sachant que le ministère a du mal à intéresser ces praticiens hautement diplômés aux postes qu’il ouvre dans les régions.
A. B. M. (avec Tap)
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