Un ministère de la Gouvernance ne sert à rien et pourrait constituer un vecteur favorisant la corruption. C’est du moins l’avis de Me Samir Annabi.
La création d’un ministère de la Gouvernance et de la Lutte contre la corruption pourrait constituer un facteur supplémentaire favorisant la corruption administrative, a indiqué Me Samir Annabi, juriste et ex-président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption, sans donner plus d’explication.
Dans une déclaration accordée au journal « Le Maghreb » dans sa livraison d’aujourd’hui, samedi 9 janvier 2016, Me Annabi s’est dit satisfait de ce qu’il a pu réaliser à la tête de ladite Instance, tout en rappelant avoir réclamé l’ouverture d’une enquête sur les raisons du désengagement de la Tunisie de l’organisation du congrès de l’organisation Transparency International, qui devait avoir lieu en 2014, à Tunis, sous le gouvernement de Mehdi Jomâa, et pour la tenue duquel de grosses sommes d’argent ont été dépensées inutilement.
Samir Annabi, que Me Chawki Tabib a remplacé à la présidence de l’Instance de lutte contre la corruption, s’était souvent plaint du manque de moyens aussi bien humains que matériels mis à sa disposition, ce qui l’a empêché de mener à bien sa mission.
N. H.
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