Le caoutchouc découvert dans le déboucheur nasal pour enfant Physiomer ne rentre pas en contact avec le liquide et ne représente donc aucun danger.
Une pédiatre de Sfax avait lancé une alerte, hier, mardi 12 janvier 2016, sur sa page Facebook, après avoir découvert du «caoutchouc puant et bas de gamme dans le flacon». Elle s’est indignée et appelé à enquêter pour vérifier si le produit est toxique. «Ces produits ne sont pas contrôlés? Comment arrêter ces criminels?», s’est-elle interrogée, par allusion aux fabricants.
Très vite, son statut a été partagé des milliers de fois par des internautes mais aussi par des pages Facebook spécialisées dans l’éducation des enfants. Ce qui a engendré un vent de panique parmi les parents, qui utilisent, couramment, et parfois sans ordonnance, le déboucheur nasal pour enfant Physiomer.
Des professionnels du secteur pharmaceutique ont indiqué que le plastique découvert ne représente aucun danger et qu’au contraire, il assure la protection et la bonne conservation de la solution. La matière ne rentre pas en contact avec le liquide à pulvériser et sert juste à comprimer un compartiment interne qui contient l’eau, évitant ainsi l’utilisation d’an gaz comprimé.
Imprim’écran du post de la pédiatre… avant sa suppression.
Contre toute attente, la pédiatre indignée a mystérieusement – et très courageusement – supprimé son statut, aujourd’hui… sans donner d’explication, après avoir provoqué la panique dans le rang des parents.
Distribué dans plus de 60 pays, Physiomer, leader en Europe du marché de l’hygiène nasale en pharmacie, est composé à 100% d’eau de mer prélevée au large de la baie de Saint-Malo et directement acheminée jusqu’au site pharmaceutique situé dans la même région. Le procédé unique est breveté par le Laboratoire de la Mer (France).
«Des contrôles qualité interviennent tout au long du processus de fabrication, de l’extraction de l’eau de mer à la mise sur le marché», précise ce laboratoire.
Y. N.
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