La contagion des démissions semble se transmettre au clan de Hafedh Caïd Essebsi, qui a manipulé le congrès de Sousse. Abdelaziz El Kotti comme exemple…
Dans un post rendu public, aujourd’hui, lundi 18 janvier 2016, sur sa page Facebook, Abdelaziz Kotti vient d’annoncer sa démission de son poste de porte-parole de Nidaa Tounes. Ce partisan de Hafedh Caïd Essebsi, putschiste parmi les putschistes, a ajouté qu’il allait demander aux autres hauts responsables du parti de déposer une démission «collective et immédiate».
Kotti a appelé, également, tous les militants à reprendre le dialogue et le débat pour rechercher une solution viable et fiable à la crise, et ce, selon ses propres termes, en mettant en place un comité chargé de diriger provisoirement le parti ainsi qu’une commission électorale neutre chargée d’organiser un congrès électif dans un délai ne dépassant pas trois mois.
Abdelaziz Kotti conclut son post en affirmant qu’il poursuivra à porter et à défendre les principes et les valeurs de Nidaa Tounes. Quand on sait qu’il avait eu l’occasion de le faire lors du dernier congrès de Sousse, les 9 et 10 janvier 2016, et qu’il a préféré les manipulations, les petites manoeuvres et les pratiques non démocratiques, on est en droit d’avoir des doutes sur la sincérité de cet homme et les véritables motivations de sa dernière décision. Difficile de croire, en effet, qu’il a réagi par acquit de conscience…
N. H.
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