Chokri Hamada s’explique sur le dernier communiqué du Syndicat national des forces de sécurité intérieure (SNFSI). Ce n’est pas un appel à la désobéissance.
Chokri Hamada, porte-parole du Syndicat national des forces de sécurité intérieure (SNFSI), explique, dans l’émission « Midi Show » sur Mosaïque FM, ce jeudi 4 février 2016, que le problème réside dans le fait que le gouvernement n’a pas répondu positivement aux réclamations des syndicats. Et d’ajouter que «le projet d’accord a été préparé, dans le plus grand secret depuis le mois de juillet 2015, avant de nous être soumis pour donner uniquement notre accord. Ce qui revient à dire que le gouvernement a détourné conflit pour le rendre entre les syndicats sécuritaires».
L’accord a été signé avec les autres syndicats le jour du retour du chef du gouvernement d’une tournée à l’étranger, a indiqué le porte-parole du SNSFI, ajoutant que les décisions du syndicat ne mettent pas en danger la sécurité des citoyens.
«Les mouvements ont été bien étudiés. Et c’est à cause du non respect par le gouvernement de ses engagements que nous avons décidé de faire pression», a-t-il souligné. Et de conclure qu’il ne s’agit guère d’un mouvement de désobéissance, comme veulent le faire croire certains, mais juste une manifestation de protestation car la loi organisant le travail des forces de sécurité recèle plusieurs injustices.
N. H.
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