«La Tunisie émerge aujourd’hui comme un modèle de pluralisme et de tolérance dans la région», a estimé, le président du Parlement européen, Martin Schulz.
M. Schulz, qui s’exprimait dans l’après midi du lundi 8 février 2016, devant l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en présence de plusieurs ambassadeurs de pays européens accrédités en Tunisie, a déclaré que «l’exception tunisienne n’est pas le fruit du hasard». Et d’expliquer qu’«en tant que premier pays dans le monde arabo-musulman à avoir adopté une Constitution en 1861 et un Code du statut personnel en 1956, encore inégalé à ce jour dans la région, la Tunisie est parvenue à se doter d’une Constitution qui n’a rien à envier à celles des grandes démocraties».
M. Schulz a tenu, par ailleurs, à mettre en relief l’importance du rôle du parlement tunisien d’autant plus qu’il intervient dans une phase économique délicate, faisant remarquer que la Tunisie peut toujours compter sur le soutien de l’Union européenne (UE) pour mettre en oeuvre ses nombreuses réformes.
Ainsi, les deux institutions parlementaires tunisienne et européenne, devraient enregistrer un nouvel élan de coopération, le 18 février 2016, avec le lancement officiel des premiers travaux de la Commission parlementaire mixte.
Abordant la question de la lutte contre le terrorisme, le président du Parlement européen a estimé que «le terrorisme jihadiste est un phénomène global, mais il serait dangereux de tomber dans le piège du tout sécuritaire», a tenu à préciser Schulz, en insistant sur la nécessité de préserver les libertés chèrement acquises. Selon lui, la réponse sécuritaire «ne peut être efficace qu’à la seule condition d’être respectueuse des droits humains et s’inscrire dans une coopération adéquate régionale et à long terme».
N. H. (synthèse)
Donnez votre avis