La cour d’appel de Monastir a décidé, hier, l’allègement de la peine infligée à un homme ayant violé une institutrice. Une décision qui fait des vagues.
Le prévenu avait fait appel, le mois dernier, d’une première condamnation à la peine de mort, ordonnée par le tribunal de 1ère instance de Monastir. Le juge a en appel a réduit la peine à 10 ans de prison ferme et à une amende de 15.000 dinars.
Le juge a estimé que la peine de mort était caduque puisque des preuves ont été apportés au dossier prouvant que le violeur n’a ni enlevé, ni séquestré la victime, et l’a violée sans menace d’arme.
Le ministère public a fait appel à ce jugement d’autant que l’allègement de la peine du violeur a engendré l’indignation de la plaignante, ses proches et collègues.
En décembre 2015, une institutrice avait porté plainte contre un employé du commissariat régional de l’Education de Monastir pour viol. L’accusé avait alors nié les faits mais le rapport du médecin légiste l’a confondu et le procureur a ordonné son arrestation.
«Cet homme pourra être libéré dans 4 ou 5 ans s’il se conduit bien. Il a violé une femme et la justice n’a pas été assez ferme. En sortant, il recommencera», a déploré Karim, un collègue de la victime.
Y. N.
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