Rahma doit subir une greffe hépatique qui ne se pratique pas en Tunisie. Pour partir à l’étranger, elle a besoin de l’autorisation de la Cnam, qui s’y oppose.
Rahma Hammami (18 ans) appelle à l’aide et voudrait mobiliser l’opinion publique pour que la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam) donne suite au rapport des médecins spécialistes de l’hôpital Mongi Slim, dans lequel il est indiqué que la greffe hépatique n’est plus pratiquée en Tunisie et que la patiente doit subir l’intervention en urgence à l’étranger.
Rahma, qui a un retard staturo pondéral, souffre d’une hernie ombilicale compliquée avec troubles trophiques engendrant une thrombose de veine au niveau de la cave inférieure et d’un foie dysmorphique. Tout cela dans son petit corps de jeune qui ne demande qu’à être débarrassée de ces méchancetés.
Et cela est possible si la Cnam donne son accord, d’autant que le père de Rahma est donateur compatible et est volontaire pour aider à sauver son enfant.
Le papa de Rahma dans « Andi ma nkollek » sur El-Hiwar Ettounsi.
Mervet, une femme et maman engagée, soutient Rahma et appelle, à travers sa page Facebook «Un sourire pour tout enfant tunisien», à mettre une pression positive sur la Cnam pour que la prise en charge soit acceptée et que Rahma puisse se faire soigner.
«Au-delà de la souffrance morale, Rahma souffre le martyr à cause de tout ce que son corps traine. Nous devons nous mobiliser, et l’aider. Chaque enfant, chaque Tunisien a le droit de vivre et de bénéficier des soins et il s’agit là d’un droit et non d’une faveur», a confié Mervet à Kapitalis.
La thrombose de veine au niveau de cave inférieure de Rahma.
Rahma, courageuse et lucide, a, d’ailleurs, décidé de médiatiser son histoire et devra passer ce vendredi 19 février 2016, dans l’émission télévisée « Andi ma nkollek » présentée par Ala Chebbi sur El-Hiwar Ettounsi.
La jeune fille compte sur la solidarité connue des Tunisiens pour une mobilisation qui lui permettra peut-être de retrouver une vie normale.
Y. N.
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