Les activités de l’Inter Campus, dans la ville côtière de Hergla, à une vingtaine de kilomètres au nord de Sousse, se poursuivent depuis 2012.
L’Inter Campus, un programme socio-éducatif faisant usage du football comme force d’intégration pour les adolescents âgés de 8 à 12 ans, s’appuie sur le principe que «le droit au jeu est fondamental» et qu’il doit être garanti à tout enfant – ainsi que l’énonce la charte fondatrice de ce projet à but non-lucratif.
L’Inter Campus-Tunisie a été lancé par le Football club International de Milan, le célébrissime ‘Inter’ et il est financé par l’Inter Futura Sarl, aujourd’hui présente dans 28 pays à travers le monde.
A Hergla, 200 adolescents (filles et garçons) sont pris en charge par 11 entraîneurs –des 2 sexes, également– dans le cadre d’activités éducatives et sportives autrement négligées ou totalement ignorées par l’industrie du tourisme international et les institutions culturelles et sportives officielles.
Enrico Unici, directeur de l’Inter Campus-Tunisie a expliqué à l’agence ANSAmed: «Nos objectifs sont tous de nature sociale et éducative. Nous combattons les phénomènes de l’abandon scolaire, de la délinquance et de l’exclusion sociale. Nous Nous œuvrons à l’inclusion sociale de la femme et nous luttons contre la marginalisation des enfants des zones rurales. Nous tentons de promouvoir les activités culturelles et récréatives. Nous mettons à la disposition des enfants le matériel dont ils ont besoin pour pratiquer ces activités et nous formons les entraîneurs à cette fin, selon des méthodes de l’Inter. Et les entraîneurs et instructeurs tunisiens auxquels nous faisons appel dans le cadre de notre projet à Hergla sont formés lors de stages supervisés par des spécialistes choisis par l’Inter.»
Massimo Seregni, responsable de la section Inter Campus-Afrique, accompagné de 2 entraîneurs italiens (Lorenzo Forneris et Fabio Perfetti), séjournera à Hergla, cette semaine, dans le cadre du 12e stage de formation pour entraîneurs et enfants.
Pour nos clubs tunisiens – toutes les ligues confondues –, l’œuvre que l’Inter est en train de mener est à méditer, et il y aurait beaucoup à faire sur ce terrain-là. Ce ne serait pas une affaire de gros sous, car trouver un terrain vague abandonné, le nettoyer pour en faire un terrain de football, recruter un entraîneur et permettre à des gamins de taper dans un ballon une ou deux heures par jour… ne devrait pas coûter très cher. Au contraire, cela rapporterait beaucoup à tous.
Marwan Chahla
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