Jadis un des fleurons du secteur du BTP, la Société tunisienne de défoncement (Sotudef) connaît de sérieuses difficultés depuis la révolution de 2011.
La Sotudef, spécialisée dans les constructions hydrauliques, les assainissements et les barrages, était une filiale de Med Business Holding, le groupe contrôlé par Imed Trabelsi, le neveu de Leïla Ben Ali, l’épouse de l’ancien président.
Comme bon nombre d’entreprises ayant appartenu à l’ex-«famille régnante», la Sotudef «est incapable de payer ses agents», indique Ahmed Khedher, secrétaire permanent de la Commission de gestion des biens confisqués. Car la guerre civile en Libye lui a fait perdre un marché remporté dans ce pays et qui aurait pu lui permettre de sortir la tête de l’eau.
Nabil Ben Ameur
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