Le journaliste palestinien Mohamed Al-Kik, détenu dans une prison israélienne, a suspendu sa grève de la faim après 94 jours, contre la promesse d’une libération.
C’est ce qu’ont annoncé la famille et les avocats du journaliste, prisonnier d’opinion, et qui a entamé une grève de la faim sauvage, le jour de son arrestation, le 25 novembre dernier.
Mohammad Al-Kik a été torturé et a «frôlé la mort», ce qui a engendré l’indignation générale et une mobilisation internationale pour sa libération, notamment de la part des journalistes tunisiens.
Rassemblement des journalistes tunisiens, le 25 février 2016 à Tunis, en solidarité avec Mohamed Al-Kik.
La semaine dernière, les Nations unies, l’Union européenne et des organisations de défense des droits de l’homme ont dénoncé l’arrestation du journaliste et appelé à sa libération.
Sa femme, Faihaa Shalash a annoncé, hier soir, qu’il a suspendu sa grève de la faim entamée contre la promesse d’une libération dans 3 mois, soit le 21 mai prochain. «En attendant, il recevra un traitement supervisé par des médecins palestiniens», a-t-elle précisé.
Y. N.
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