Ecoeuré par les attaques de Slim Riahi, Maher Ben Dhia a présenté, aujourd’hui, sa démission de l’Union patriotique libre (UPL).
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, qui est aussi le secrétaire général de l’UPL, un parti créé en 2011, a préféré claquer la porte que de rester, selon lui, sous la botte et les ordres d’un président qui n’a cessé de ternir son image sur les plateaux de télévision.
«Il est du droit de Slim Riahi de s’emporter et de défendre son club après l’échec cuisant qu’il a essuyé contre l’ESS, mais aller jusqu’à nuire à mon image en m’accusant de lâcheté et d’incapacité à ouvrir les dossiers de la corruption, alors que je travaille sur ces dossiers et que j’ai même déjà limogé certains responsables. Ceci est intolérable», a expliqué Maher Ben Dhia, précisant avoir soumis une copie de sa démission au chef du gouvernement Habib Essid.
«Les résultats de l’enquête sur la corruption seront révélés après les élections de la Fédération tunisienne de football (FTF). Et c’est au chef du gouvernement de décider de me garder à mon poste ou de me limoger», a-t-il ajouté.
Depuis fin 2015, l’homme d’affaires Slim Riahi, président du Club africain et de l’UPL, parti associé à la coalition gouvernementale, n’arrive plus à blairer Maher Ben Dhia, à tel point que les médias ont annoncé que le ministre de la Jeunesse et des Sports allait être remplacé lors du remaniement de janvier 2016.
Il faut dire que Slim Riahi a la fâcheuse manie de considérer le Club africain et l’UPL comme étant des propriétés personnelles, et Maher Ben Dhia comme étant l’un de ses employés, qui lui doit obéissance totale. Le tort de ce dernier est de n’avoir pas compris pour qui il travaille!
Z. A.
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