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Moncef Marzouki, l’agité du bocal est de retour

Moncef-Marzouki-Harak

Moncef Marzouki compte sur l’amnésie des Tunisiens pour faire oublier la gabegie et le désordre qui ont régné dans le pays quand il était au palais de Carthage.

Par Imed Bahri

«La Tunisie vie aujourd’hui une crise asphyxiante et profonde d’ordres politique, sécuritaire, psychologique, morale et économique», a déclaré Moncef Marzouki, lors d’un meeting de son nouveau parti, Harak Tounes Al-Irada, dans la soirée du samedi 19 mars 2016, à Kairouan.

Brossant un tableau apocalyptique de la situation en Tunisie, M. Marzouki a ajouté que «le citoyen a un sentiment d’accablement et de persécution, à cause de l’absence d’une stratégie nationale globale de lutte contre le terrorisme et de développement économique et social basée sur des fondements claires et solides».

«La révolution tunisienne a raté une occasion historique avec le retour du despotisme et le recul de la démocratie», a surenchéri l’ancien président provisoire de la république, ajoutant que «les prochaines élections seront un tournant, en ce sens qu’elles pourraient aboutir à la fin de la démocratie ou à la poursuite du processus démocratique.»

Moncef Marzouki a présenté ensuite ce qu’il considère comme «des solutions importantes et efficaces pour mettre fin à la corruption dans le pays, notamment la protection des régions frontalières, la reprise du dialogue national, le renforcement du rôle de l’Etat dans la relance du processus économique et de développement, ainsi que la redynamisation et l’extension des accords de partenariat avec les pays frères et amis, la réduction de l’endettement des agriculteurs et l’arrêt des politique d’endettement extérieur pratiqué par l’Etat.»

Voilà pour l’information, restent l’analyse et le commentaire…

Moncef-Marzouki-Kairouan

M. Marzouki feint d’ignorer qu’il n’a rien fait de positif et de constructif pendant les trois années qu’il a passé au palais de Carthage (janvier 2012- décembre 2015). Il a, au contraire, laissé prospérer la contrebande, l’extrémisme religieux, le terrorisme, la pauvreté, le chômage et la mal-vie dans les régions intérieures, qu’elles soient frontalières ou non, tout en bloquant la machine économique, en augmentant les dépenses de l’Etat et en aggravant l’endettement extérieur.

Le chef du Harak ne craint pas le ridicule en venant aujourd’hui préconiser les solutions que tout le monde connait et qu’il n’a jamais tenté, lui-même, de mettre en route quand il était au pouvoir et qu’il en avait les moyens.

Il faut avoir être frappé soi-même d’amnésie pour croire que les Tunisiens ont oublié la gabegie et le désordre qui ont régné dans le pays sous le règne de cet agitateur populiste et irresponsable et qu’ils sont prêts à lui faire de nouveau confiance.

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