La Société tunisienne de dermatologie et de vénéréologie (STDV) «apporte un soutien sans faille» au DG et au personnel médical et paramédical de l’Institut Pasteur de Tunis.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, la STDV dénonce ce qu’elle qualifie de «faux scandale du traitement de la leishmaniose cutanée», qui secoue depuis quelques jours l’«éminente fondation». Nous reproduisons, ci-dessous, le texte de ce communiqué.
«Les allégations erronées et malveillantes ayant ciblé l’Institut Pasteur de Tunis émanent d’un acte totalement volontaire et diffamatoire. Indéniablement commanditées pour nuire à l’image de cette institution et ébranler le secteur de la recherche médicale en Tunisie, ces accusations diffusées par certains médias, ont insidieusement visé les essais cliniques sur la leishmaniose cutanée, réalisés à juste titre par l’Institut Pasteur de Tunis. Ce dernier a été accusé d’avoir mené des expériences sur des enfants tunisiens impliquant la participation du Pentagone et d’une société israélienne contre une compensation modique de 50 dinars attribuée à chaque enfant. Une affaire au goût d’un thriller conspirationniste!
«Rappelons que l’équipe Pasteur a mis au point un traitement prometteur et efficace contre cette maladie pernicieuse de la peau.
«Largement répandue, cette pathologie endémique touche particulièrement le centre et le sud de la Tunisie. 10.000 cas environ sur tout le territoire ont été détectés cette année selon les responsables des services de dermatologie et les médecins exerçant dans les hôpitaux régionaux. Les personnes touchées par la Leishmaniose cutanée sont essentiellement des enfants dont la plupart ont été recensés à Gafsa, à Sidi Bouzid et à Regueb, des zones économiquement défavorisées.
«La STDV appelle à ce que la lutte contre la Leishmaniose cutanée soit une priorité nationale d’un intérêt crucial. Une mauvaise prise en charge de cette maladie infectieuse ou un défaut de traitement peut laisser des cicatrices disgracieuses et indélébiles qui auront inévitablement des répercussions graves sur le psychique du malade. Le préjudice social qu’entrainent ces marques inesthétiques est souvent lourd de conséquences surtout chez les femmes et les enfants.»
Source : communiqué.
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