Les employés de Shems FM seront en grève le 3 mai prochain, date de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.
Ils avaient décidé, le 11 avril 2016, de porter le brassard rouge pendant 3 jours, pour protester contre le mutisme des autorités publiques et de la direction de la radio face à leurs revendications syndicales, notamment, celle concernant la participation du syndicat de Shems FM à l’élaboration du cahier des charges relatif à la cession de l’entreprise, qui appartenait à Syrine, la fille de l’ancien président Ben Ali, avant d’être confisquée par l’Etat au lendemain de la révolution de janvier 2011.
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), qui soutient le mouvement des journalistes de Shems FM, a précisé que les revendications professionnelles de ces derniers ont été transmises aux autorités depuis février 2016, mais il n’y a pas eu de réaction de la part du gouvernement, ni des ministères des Finances et des Affaires sociales, ni encore du directeur général de l’institution.
Cette absence de réaction a poussé le Syndicat général de l’information relevant de l’UGTT à confirmer son soutien à la décision de grève générale prise par le syndicat de Shems FM, symboliquement fixé pour le jour de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.
Y. N.
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