La Tunisie présentera à Genève, mercredi 20 avril, son rapport périodique devant le Comité contre la torture (CAT) des Nations Unies.
La présentation portera sur la manière dont la Convention contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants est mise en œuvre dans le pays.
Le Comité de l’Onu contre la torture examinera la situation de la Tunisie, les 20 et 21 avril. Notre pays, qui a ratifié ladite convention depuis le 23 septembre 1988, a l’obligation de lui soumettre des rapports périodiques sur la manière dont la convention est mise en œuvre par l’Etat tunisien.
Le comité engagera un dialogue avec la délégation du gouvernement tunisien sur les sujets suivants : la durée de la garde à vue, l’accès des détenus à un avocat et à un examen médical, l’indépendance du système judiciaire, la violence envers les femmes, les procédures d’asile, de renvoi et d’extradition, la loi sur la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent; la surpopulation carcérale et les enquêtes sur les décès en détention, les enquêtes et poursuites concernant les tortures et mauvais traitements infligés par des fonctionnaires, les enquêtes sur les violations graves des droits de l’homme pendant la révolution et pendant la longue période qui l’a précédée, en particulier sous le régime Ben Ali, ainsi que le harcèlement et les attaques contre les défenseurs des droits de l’homme.
Le Comité, qui entendra également des représentants d’Ong, publiera ses observations finales le vendredi 13 mai et donnera le jour même une conférence de presse au Palais des Nations à Genève, sur ses observations finales sur la Tunisie et les autres pays qui font actuellement l’objet d’un examen (France, Arabie saoudite, Turquie, Philippines et Israël).
Le Comité contre la torture est composé de 10 experts indépendants des droits de l’homme provenant du monde entier. Les membres servent à titre personnel et non en tant que représentants de leurs pays respectifs. Les observations finales du Comité constituent une évaluation indépendante du respect, par les Etats examinés, de leurs obligations en termes de droits de l’homme telles que stipulées dans le traité.
I. B. (avec communiqué).
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