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IVD : Hatem Eleuchi prête main forte à Sihem Bensedrine

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Le ministre des Domaines de l’Etat veut aider à aplanir les difficultés rencontrées par l’Instance Vérité et Dignité (IVD) avec l’administration tunisienne.

Le ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Hatem Eleuchi, a décidé la tenue d’une réunion de travail entre le chef du contentieux de l’Etat et l’Instance Vérité et Dignité (IVD) pour débloquer les points en suspens.

Le ministre a souligné, lors d’une visite de travail effectuée aujourd’hui au siège de l’IVD, la disposition totale de son département à lever tous les obstacles qui entravent le travail de l’instance, notamment en ce qui concerne les dossiers en rapport avec le contentieux de l’Etat, tout en précisant que l’Etat n’a, par principe, aucune réserve au sujet de la réconciliation.

Au cours d’une réunion de travail tenue avec les membres de cette instance, en présence de leur présidente Sihem Bensedrine , M. Eleuchi a pris la décision de convoquer le chef du contentieux de l’Etat à se réunir la fin du mois avec la présidente de l’IVD pour trouver les solutions adéquates à certaines problématiques d’ordre juridique et d’exécution concernant les demandes de réconciliation parvenus à l’instance.

Il a été, également, décidé la tenue d’une réunion de travail, début mai, entre les membres de l’IVD et le chef du contentieux de l’Etat en présence des conseillers rapporteurs afin d’aplanir les difficultés et de définir un plan de travail commun pour la période à venir.

De son côté , Mme Bensedrine a fait savoir que l’Etat peut bénéficier, selon la loi, du mécanisme de l’arbitrage et de la réconciliation en déposant des demandes à l’instance et qu’il existe environ 1000 dossiers relatifs à des soupçons de corruption impliquant des personnes physiques ou des entreprises, dont l’Etat est victime.

A la fin de la réunion, le ministre a visité les différents départements de l’instance où il a pris connaissance des méthodes de travail surtout au niveau de l’archive, des bureaux chargés de l’écoute des victimes ainsi que de l’unité d’assistance médicale et psychologique.

Rappelons que l’IVD s’est plainte récemment du manque de collaboration de plusieurs services de l’Etats, notamment le ministère de l’Intérieur, véritable boîte noire de l’ancien régime.

I. B. (avec communiqué).

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