Le président de l’instance politique de Nidaa Tounes, Ridha Belhaj, rejette toute tentative pour constituer une nouvelle majorité à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Dans un entretien, vendredi, avec Mosaïque FM, il a estimé qu’il n’y a aucune nécessité pour constituer une majorité en dehors de la coalition gouvernementale actuelle, qui est le fruit d’une entente nationale nouée entre Ennahdha, Nidaa Tounes, l’Union patriotique libre (UPL) et Afek Tounes.
Nidaa Tounes s’oppose à toute tentative pour constituer une autre majorité ou un pôle parlementaire opposé à Ennahdha, a-t-il dit. Cette idée n’a plus lieu d’être d’autant que la situation politique s’est clarifiée et les problèmes rencontrés dernièrement ont été surmontés après la réunion, cette semaine, des composantes de la coalition gouvernementale.
M. Belhaj fait ici allusion aux appels émanant de certaines parties politiques, notamment de Afek Tounes, pour constituer un large front des partis démocratiques et progressistes à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), reprenant ainsi une proposition de Mohsen Marzouk, ancien secrétaire général de Nidaa Tounes et actuel coordinateur général de Harakat Machrou Tounes (Mouvement du Projet Tunisie), qui a proposé la constitution d’un front républicain rassemblant les partis qui ont appelé à voter Béji Caïd essebsi lors du second tour de la présidentielle de 2014, afin de rétablir l’équilibre dans la scène politique après la dislocation de Nidaa Tounes et la montée d’Ennahdha comme force politique dominante au parlement et, indirectement aussi, au gouvernement.
I. B.
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