Les interrogations sur le gaz de schiste ayant rebondi à l’occasion de la discussion récente du renouvellement des permis gaziers de Baguel et d’El-Franig.
Le ministre de l’Energie et des Mines en a profité pour éclaircir la question une fois pour toutes. «Il n’y aura pas d’exploitation du gaz de schiste qu’après décision du gouvernement et accord de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP)», a promis Mongi Marzoug, vendredi 6 mai, aux députés membres de la commission de l’industrie, de l’énergie, des richesses naturelles, des infrastructures et de l’environnement.
Rappelons que la troïka, l’ancienne coalition gouvernementale conduite par le parti islamiste Ennahdha (janvier 2012 – janvier 2014) avait annoncé son intention de lancer l’exploitation du gaz de schiste dans la région de Kairouan, mais le projet suscita une levée de bouclier et une forte opposition de la société civile qui mit en avant les répercussions négatives que pourrait avoir un tel projet sur l’environnement en général et sur les ressources en eau en particulier.
Reste que beaucoup d’experts estiment que la Tunisie doit s’engager, un jour ou l’autre, et le plus tôt serait le mieux, dans l’exploitation de cette source d’énergie, étant donné le tarissement progressif de ses ressources fossiles.
Nabil Ben Ameur
Donnez votre avis