Abdelkader Mhiri, professeur universitaire, agrégé d’arabe et ancien doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Tunis, s’est éteint, hier, à l’âge de 82 ans.
Le défunt fut, avec Mohamed Talbi, l’un des bâtisseurs de l’université tunisienne à la fin des années 1950. Il apporta sa pierre à l’édifice de l’éducation nationale et a fortement contribué à la promotion de la Tunisie sur les plans académique et culturel.
En 2011, il reçut (avec son collègue Hamadi Samoud) le Prix Ibn Khaldoun-Senghor pour la traduction, du français à l’arabe, de l’ouvrage « Nouveau dictionnaire encyclopédique des sciences du langage » (Le Seuil, 1995), édité en Tunisie par le Centre national de traduction (2010).
En cette douloureuse circonstance, l’équipe de Kapitalis présente ses condoléances à la famille du défunt, ses proches et amis. Et à toute la famille universitaire tunisienne qui perd l’un de ses plus valeureux symboles.
Y. N.
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