Les meubles du siège de l’Union patriotique libre (UPL) à Dahmani, au Kef, ont été saisis et mis en vente aux enchères. Le parti de Slim Riahi n’a pas réglé le loyer de plusieurs mois.
Selon l’annonce publiée par l’huissier de justice, il s’agirait de 13 chaises en plastique, 13 autres en skaï, 3 chaises de bureau, 2 tables et un ordinateur.
Depuis les élections de décembre 2014, le bureau de Dahmani, comme la plupart des autres bureaux de l’UPL dans les régions intérieures, n’a enregistré aucune activité.
Ahlem Kamergi, l’un des membres fondateurs de ce parti membre de la coalition gouvernementale, avait présenté sa démission, en septembre dernier, en expliquant que le parti n’a plus aucune structure dans les régions et ressemble plus à une entreprise appartenant à l’homme d’affaires Slim Riahi qu’à un parti politique qui se respecte.
Entre-temps, plusieurs autres dirigeants, notamment des députés, ont démissionné de l’UPL et rejoint Nidaa Tounes, qui traverse, lui aussi, une grave crise, mais d’autres y ont fait leur entrée pour tenter de le restructurer ou pour y occuper des places laissées libres.
Le 22 mai courant, l’UPL avait annoncé la désignation de Hatem El-Euchi, comme secrétaire général du parti, et Samira Chaouachi, comme porte-parole, jusqu’à la tenue du prochain congrès dont la date n’a encore pas été fixée.
Il est à rappeler que Samira Chaouachi, ancien membre du bureau politique et ancien porte-parole du parti Al-Moubadara, a démissionné en 2014 de ce parti pour rejoindre l’UPL, en avril dernier.
Il est également à rappeler que les négociations engagées entre l’UPL et Al-Moubadara pour une très improbable alliance ont échoué sur un problème de leadership, ni Kamel Morjane ni Slim Riahi n’était disposé à céder la présidence à l’autre.
Z. A.
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