Imed Dghij a écopé de 3 mois de prison avec sursis, dans affaire des menaces qu’il avait proférées en 2014, en cas de victoire de Béji Caïd Essebsi à la présidentielle.
Le tribunal de première instance de Tunis a rendu son verdict, lundi, dans l’affaire opposant, depuis 2014, Béji Caïd Essebsi, alors candidat à la présidentielle, à l’activiste islamiste Imed Dghij, qui avait proféré des menaces sur les réseaux sociaux, indiquant qu’un bain de sang aurait lieu en Tunisie si Caïd Essebsi emportait la présidentielle.
Imed Dghij, ancien chef de la Ligue de protection de la révolution au Kram (banlieue nord de Tunis), une milice islamiste violente à la solde du parti Ennahdha, soutenait, à l’époque, la candidature de Moncef Marzouki, l’ancien président provisoire de la république.
Y. N.
Donnez votre avis