Le policier suspendu pour corruption risque une peine allant jusqu’à 20 ans de prison et radiation à vie de la fonction publique.
Un agent a été filmé, lundi dernier, à Gabès, en train de demander du bakchich au conducteur d’un véhicule pour lui permettre de passer sans être contrôlé. La vidéo a été postée sur les réseaux sociaux et les supérieurs du policier l’ont suspendu.
Plusieurs syndicats de police ont dénoncé le comportement de leur collègue, précisant qu’il s’agit d’un cas isolé qui ne représente pas les forces de l’ordre, censées faire appliquer la loi.
«Il devra être puni car nul n’est au-dessus de la loi et nous souhaitons qu’il ne fera plus parti de notre corps qu’il a souillé. Mais nous espérons que la campagne de dénigrement contre les policiers cesse et que les Tunisiens cessent de généraliser», ont-il indiqué.
En Tunisie, un agent de l’Etat arrêté pour corruption risque une peine allant jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et une radiation à vie de la fonction publique. Pour cet agent de Gabès, la peine pourrait être doublée, car il a été le demandeur du bakchich et aussi en raison de son insistance.
Y. N.
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