L’Association de secours aux Tunisiens bloqués à l’étranger appelle à la création d’une commission au sein du ministère des Affaires étrangères pour le suivi des dossiers.
L’Association appelle l’Etat à s’impliquer davantage dans le suivi de la situation des Tunisiens partis à l’étranger et dont nous ignorons le sort et, s’ils sont bloqués pour une raison ou une autre, à identifier les moyens garantissant leur retour au pays.
«Les familles réclament plus d’attention de la part de la présidence de la république. D’ailleurs la rupture du jeûne organisée lundi, par la famille du journaliste Nadhir Guetari près du palais de Carthage, avait pour but d’attirer l’attention de la présidence de la république et rappeler au président Béji Caïd Essebsi ses promesses concernant leur fils et son collègue Sofiane Chourabi, disparus en Libye depuis 2014, ainsi que d’autres Tunisiens partis à l’étranger et dont les familles sont sans nouvelles», précise le communiqué.
L’association a, par ailleurs, dénoncé l’intervention des forces de l’ordre, vers minuit, pour faire disperser les familles, en déplorant le «mauvais traitement» dont ont fait l’objet les protestataires.
Y. N.
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