Parmi les 5000 combattants de Daech à Syrte, 800 sont d’origine tunisienne, dont plusieurs chargés de la gestion des armes et des finances.
C’est ce qu’a affirmé, aujourd’hui, sur ExpressFM, l’architecte Rafaa Tabib, expert dans les affaires libyennes, en citant des sources à Misrata, qui se sont basées sur les témoignages des gens qui ont fui dernièrement la ville.
Selon M. Tabib, plusieurs combattants de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech), qui se sont beaucoup enrichis dans cette ville portuaire, sont en train de fuir Syrte, avec leurs armes lourdes et leurs moyens logistiques et financiers, pour trouver refuge dans d’autres régions, notamment à Sebha, au centre de Libye.
«Toute la crainte est que ces combattants s’installent dans l’ouest du pays et occupent El-Jofra et El Hamada El-Hamra, où il y a beaucoup de pétrole et de gaz, non loin de Ghadames, ville des Amazighs, et qui est une sorte de couloir très peu peuplé et une porte ouverte sur l’ouest, pouvant leur servir de base arrière. Dans cette zone située dans le triangle du Sahara entre la Libye, la Tunisie et l’Algérie, les combattants de Daech pourront recruter facilement des jeunes mercenaires, prêts à s’attaquer à l’une des villes du sud tunisien et leur prochaine cible pourrait être la ville de Remada, à l’extrême sud du pays», a expliqué M. Tabib, en appelant les structures chargées du renseignement au sein de l’armée et de la police à redoubler d’efforts et à demeurer très vigilants.
Z. A.
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