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Armée tunisienne : Des équipes anti-engins explosifs improvisés

Deminage

Le Royaume-Uni contribue à la mise sur pied d’équipes anti-engins explosifs improvisés au sein de l’armée tunisienne.

Ce renforcement de la coopération militaire tuniso-britannique constitue une suite logique à l’arrivée en Tunisie, en début d’année, d’instructeurs britanniques en vue de former l’Armée nationale tunisienne «à la lutte contre les mouvements transfrontaliers illégaux», a indiqué Michael Fallon, le ministre britannique de la Défense.

Ces militaires britanniques, experts en anti-engins explosifs improvisés (counter-improvised explosive device, IED), présents en Tunisie depuis mars dernier, poursuivront leur mission de formation en Tunisie au sein de l’Ecole de la neutralisation des engins explosifs.

Ce nouveau palier atteint par la coopération militaire tuniso-britannique fera de cet établissement une véritable institution militaire spécialisée qui offre pas quatorze enseignements différents.

Cité par ‘‘Army Technology’’, M. Fallon a déclaré: «Ce soutien que nous mettons à la disposition de la Tunisie appuiera les efforts de ce pays allié à protéger des civils innocents contre le terrorisme. Cette démarche souligne une fois de plus notre détermination à faire front contre Daêch (l’organisation terroriste de l’Etat islamique, Ndlr) et réaffirme notre engagement en faveur de la sécurité dans cette région du monde.»

Le communiqué du ministère britannique de la Défense rappelle aussi que la mission militaire du Royaume-Uni en Tunisie consiste «à assister les forces de sécurité tunisiennes à atteindre les normes de capacité internationales et à assurer leur autonomie en matière de formation dans ce domaine.»

Précisément, les instructeurs militaires britanniques dispenseront 3 formations spécialisées à des agents de la garde nationale tunisienne «afin de leur permettre d’affronter les menaces internes et externes.»

Des instructeurs tunisiens seront formés de façon à ce qu’ils puissent, à leur tour, transmettre les connaissances et le savoir-faire ainsi acquis à d’autres agents de la garde nationale.

Marwan Chahla

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