Selon le père de Mohamed Bouhlel, l’auteur du massacre au poids lourd de Nice, son fils n’est pas jihadiste mais souffre de graves problèmes psychiques.
Mohamed Mondher Bouhlel, cité par le journal britannique ‘‘Daily Mail’’, qui a pu le rencontrer à Msaken (Sousse), en Tunisie, a expliqué que son fils était de tempérament nerveux et colérique. «Il était dépressif et a même rompu tout contact avec ses proches, ce qui a nécessité son examen par un psychiatre», a-t-il expliqué. «Il vivait seul, était taiseux et évitait de parler aux autres. Il ne saluait même pas les gens qui le croisaient dans la rue», a encore ajouté le père.
Mohamed Mondher Bouhlel.
Tout en assurant n’avoir pas eu de contact avec son fils depuis que ce dernier était parti en France, il a ajouté que ce dernier «n’avait aucun lien avec la religion, ne jeûnait pas pendant ramadan, buvait du vin et s’adonnait à la drogue», selon ses dires.
Jabeur, le frère de Mohamed Bouhlel, a confirmé au journal britannique ce trait de caractère de l’auteur du massacre de Nice. «Il s’énervait pour la moindre chose, se mettait à crier et à casser tout ce qu’il avait sous la main. Il était violent et très malade», a-t-il souligné.
Jabeur Bouhlel.
Jabeur a aussi rapporté que la famille a été surprise de recevoir, par l’intermédiaire de l’un des amis de Mohamed Bouhlel, quelques jours avant l’attentat, une somme en liquide de 100.000 euros (soit environ 240.000 dinars) envoyée par ce dernier. Tout en reconnaissant que cette opération est illégale, il a ajouté que sa famille a été surprise de recevoir de son fils une somme aussi importante alors qu’habituellement il n’envoyait que de très petites sommes.
I. B.
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