L’organisation terroriste de l’Etat islamique (Daech) a revendiqué l’attentat au poids lourd, jeudi soir, à Nice, en France.
Selon Reuters, citant l’agence Amaq, liée au groupe jihadiste, l’auteur de l’attaque est un «soldat» de l’Etat islamique.
«Il a exécuté l’opération en réponse aux appels lancés visant les ressortissants des pays de la coalition qui combat l’Etat islamique», indique l’Amaq.
Les services français de renseignements ont été avertis de cette revendication et sont en train de vérifier son authenticité.
On notera, cependant, que cette revendication a été faite plus de 24 heures après le massacre, relativement tardivement, par rapport aux pratiques de l’organisation terroriste, habituellement prompte à annoncer ses «exploits» et à livrer des informations inédites sur les exécutants. Ce ne fut pas le cas avec le Tunisien Mohamed Salman Lahouij Bouhlel, auteur de l’attentat de Nice, qui n’a visiblement pas bénéficié d’entrainement ou d’encadrement. L’organisation semble d’ailleurs l’avouer, à demi-mot, puisqu’elle précise que ce dernier a seulement répondu à ses «appels». Traduire: il n’a pas de lien organique avec elle. Ce qui sonne aussi comme un avertissement lourd de sens: l’organisation terroriste cherche à prouver que ses appels ont valeur de mobilisation pour de nombreux «soldats» anonymes ou loups solitaires prêts à passer à l’acte.
Y. N.
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