Le député du bloc Al-Horra, Sahbi Ben Fredj, ne ménage pas son soutien au chef du gouvernement Habib Essid.
Habib Essid, poussé vers la sortie par les partis de la coalition gouvernementale (Nidaa, Ennahdha, UPL et Afek), peut encore compter sur le soutien de Sahbi Ben Fredj, ancien dirigeant de Nidaa Tounes, qui a démissionné du parti vainqueur des législatives de 2014 pour rejoindre le Harakat Machrou3 Tounes (Mouvement du Projet Tunisie), dont le congrès constitutif se tiendra ce weekend à Tunis.
«Tout le monde doit assumer l’échec du gouvernement et non pas seulement Habib Essid à qui l’on veut faire endosser la responsabilité de cet échec», a indiqué Sahbi Ben Fredj, qui voterait volontiers la confiance à M. Essid qu’il a qualifié de personne honnête et professionnelle.
C’est là, on l’a compris, une position personnelle, car le bloc El-Horra n’a pas encore pris sa décision finale concernant le vote de confiance.
On sait, cependant, que la majorité des partis à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont déclaré qu’ils ne voteront pas la confiance au gouvernement Essid, au cours de séance plénière prévue samedi 30 juillet.
Sahbi Ben Fredj a, par ailleurs, condamné les menaces et les pressions dont a fait l’objet Habib Essid de la part de responsables de la présidence de la république et de dirigeants de Nidaa Tounes, et déploré qu’aucune enquête n’a été ouverte sur ceux qui ont sommé le chef du gouvernement de démissionner «pour éviter d’être traîné dans la boue».
Y. N.
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