Mohamed Brahmi et Chokri Belaid, deux dirigeants du Front populaire assassinés en 2013.
Le Courant populaire est déterminé à poursuivre le combat pour la révélation de la vérité dans l’assassinat de son ancien dirigeant Mohamed Brahmi.
Dans une déclaration à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de cet assassinat, le Courant populaire indique que celle-ci intervient au moment où le pays traverse une grave crise économique et sociopolitique et réitère son rejet de la formation d’un gouvernement d’unité nationale comme étant l’unique une solution à cette crise.
Mohamed Brahmi, ancien député à l’Assemblée nationale constituante (ANC) et fondateur du Courant populaire (membre du Front populaire, une coalition de gauche), a été assassiné par des extrémistes religieux devant sa maison le 25 juillet 2013, jour de la commémoration de la fête de la république. Depuis, l’enquête piétine et enregistre de nombreux omissions et manquements imputés au juge d’instruction en charge de l’affaire.
Les dirigeants du Front populaire et les membres du comité de défense ne cessent de dénoncer une volonté politique d’empêcher la désignation des responsables politiques impliqués dans cet assassinat, qui font partie aujourd’hui du pouvoir.
I. B.
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