La coordination des partis démocratiques est favorable à «une personnalité politique non partisane» pour diriger le prochain gouvernement d’union nationale.
La coordination des partis démocratiques et progressistes a appelé le président de la république à engager la deuxième phase des consultations sur la constitution d’un gouvernement d’union nationale et sur le profil de son chef «qui doit être une personnalité politique non partisane capable de concrétiser l’union nationale et mettre en œuvre les priorités socio-économiques et sécuritaire contenues dans le document de Carthage», loin des «quotas et des tiraillements partisans qui ont freiné l’action des gouvernements post-révolution».
La coordination, qui comprend la Voie démocratique et sociale (Al-Massar), le Parti républicain (Al-Joumhouri), le Mouvement Echaab et la coalition Mithaak, réunie mercredi, a souligné, dans un communiqué rendu public mercredi soir, «l’importance de préparer le climat politique propice à une transition politique et une nouvelle gouvernance consacrant les orientations de l’accord de Carthage» sur le gouvernement d’union nationale.
Ces partis ont estimé d’autre part que «la présentation du projet de la loi de réconciliation économique en cette conjoncture que traverse le pays ne manquera pas de perturber le processus de formation d’un gouvernement d’union nationale étant donné que le projet est controversé, a été retiré des priorités stipulées dans le document de Carthage et qu’il est incompatible avec le processus de la justice transitionnelle acceptée par les tunisiens pour traiter les dossiers du passé».
I. B. (avec Tap).
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