La santé de Walid Zarrouk s’est détériorée suite à une grève de la faim sauvage, qu’il a entamée depuis son incarcération, lundi dernier.
Un mandat de dépôt a été émis, le 1er août, à l’encontre du secrétaire général du Syndicat de la sécurité républicaine (SSR), accusé d’avoir divulgué les noms de plusieurs hauts cadres sécuritaires chargés de la lutte contre le terrorisme et d’avoir ainsi mis leur vie en danger.
Walid Zarrouk est entré en grève de la faim sauvage à la prison Mornaguia à Tunis, estimant que son incarcération vise à le museler et à faire taire les vérités sur le fonctionnement de la police parallèle et son implication dans des actes terroristes et des assassinats politiques.
Son état de santé s’est sérieusement détérioré et ses proches ont indiqué qu’il serait «entre la vie et la mort», appelant la société civile à mettre en place un comité de soutien pour faire pression et aider à sa libération.
Y. N.
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