Le premier procureur auprès du tribunal de première instance de Tunis a ordonné, lundi, la suspension pour 30 jours des activités de Hizb Ettahrir.
Cette décision a été prise suite à plusieurs plaintes déposées contre de ce parti extrémiste religieux qui, depuis son autorisation, en juillet 2012, par le premier gouvernement conduit par l’islamiste Hamadi Jebali, a multiplié les infractions aux articles 3, 4 et 28 du décret n° 87 de 2011 portant sur l’organisation des partis politiques. Il a été averti à 3 reprises afin qu’il revoit son idéologie et sa ligne politique et les adapte aux lois du pays. En vain.
Cette suspension n’est qu’un premier pas qui devra aboutir, à terme, à l’interdiction définitive de ce parti qui, entre autres, rejette la constitution, appelle à l’adoption de la charia, ne reconnait pas l’autorité de l’Etat national tunisien et appelle à l’instauration du califat islamique sur tout les territoires du monde musulman. Ses affinités idéologiques avec les organisations terroristes Al-Qaïda, Ansar Charia, Jabhat Al-Nosra et autres Daech sont de notoriété publique.
Z. A.
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