Le Tuniso-Belge Farouk Ben Abbes, figure de l’extrémisme religieux en France, a été dédommagé suite une erreur judiciaire.
Le ministère français de la Justice a indiqué, jeudi, avoir versé, à tort, à Farouk Ben Abbes, près de 12.000 euros, en guise de réparation pour une période de détention provisoire qu’il a passée dans une enquête terroriste conclue par un non-lieu.
L’homme, connu pour son appartenance à la mouvance islamiste radicale, a échappé, en juillet dernier, à une décision d’expulsion vers la Tunisie car il est soumis à un contrôle judiciaire lui interdisant de quitter le territoire français, suite à une enquête ouverte pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste».
Cette erreur judiciaire dont a bénéficié Farouk Ben Abbes a fait grincer des dents et des voix se sont élevées pour appeler à exclure les personnes liées au terrorisme du bénéfice de la loi de dédommagement pour préjudice moral. Ce qui n’est pas du goût de l’avocat de Ben Abbes qui a rappelé que ce droit est applicable à tous et précisé que son client remboursera s’il y a un trop-perçu.
Rappelons que Farouk Ben Abbes a été arrêté en 2010, au Caire, et qu’il a été soupçonné d’avoir préparé des attentats en France, avant de bénéficier d’un non-lieu.
Y. N.
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