Dans le cadre de son plan de redressement adopté depuis 2013, Tunisair va devoir se séparer bientôt de 1000 salariés, dont 400 dans le cadre de départs volontaires.
Anis Ghedira, ministre du Transport, qui vient d’être reconduit dans le gouvernement d’union nationale présidé par Youssef Chahed, entame sa nouvelle investiture en s’intéressant au dossier de la compagnie aérienne Tunisair et notamment à l’application de son plan de redressement.
Ce plan, approuvé depuis 2013, est dicté par la situation financière critique de la compagnie que celle-ci n’arrive pas à surmonter malgré le monopole dont elle jouit sur la Tunisie, l’Open Sky étant reporté depuis plusieurs années pour éviter d’aggraver ses déficits.
Dans une interview accordée à l’agence de presse Reuters, Anis Ghedira a annoncé la suppression prochaine de 1000 postes d’emploi à Tunisair, soit environ 12% de son effectif global, estimé à 8.200 agents. C’est la première étape du plan de redressement qui porte sur une réduction substantielle du nombre des travailleurs à plein temps.
Parmi ces 1000 départs programmés, on compte 400 départs volontaires, les concernés bénéficiant, en contrepartie, d’une compensation financière, qui coûtera à Tunisair des fonds estimés à 130 millions de dinars tunisiens (MDT).
Wajdi Msaed
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