Souhir Ghadhab, représentante du gouvernorat de Monastir au concours national Miss Tunisie, s’est retirée de la compétition, la veille du stage.
Miss Monastir a indiqué, hier, sur Mosaïque FM, que la raison principale de son départ est l’ambiguïté du contrat signé avec la partie organisatrice. Selon elle, ce contrat est favorable à Aida Antar et à son association Tej et ne protège aucunement les candidates.
«Il y a des circuits, dans ce concours, qui ne sont pas de mon éducation ni de mon niveau. Certains vendent des rêves aux jeunes filles et en profitent. On m’a même promis que ce serait moi la future miss Tunisie, comme si la décision était prise d’avance. Il y a beaucoup de manipulations», a-t-elle dénoncé, sans donner plus de précisions.
Souhir Ghadhab a aussi déploré le fait que les miss doivent payer des frais durant la compétition qui dure plus de 2 mois. «J’ai démissionné avant le début du stage, car une clause du contrat stipule que si une miss se retire avant la fin de la compétition, elle devra payer 500 dinars par jour de stage», a ajouté la jeune fille, qui vient de décrocher son diplôme en journalisme et s’est lancée dans des études de production et direction cinématographiques et télévisuelles.
«Je me suis également interrogée sur la présence de filles, qui ont atterri dans le groupe sans avoir passé de casting, ainsi que sur le fait que les 24 gouvernorats ne sont pas tous représentés dans cette compétition qui concerne la Tunisie dans son ensemble», a-t-elle conclu.
Notons que la 15e édition du concours Miss Tunisie 2016, a démarré le 17 septembre, avec la participation de 16 candidates de différents gouvernorats.
Y. N.
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