Plusieurs familles habitant la résidence Donia, à la Cité El Ghazala, Ariana, se plaignent des clients d’une cafétéria ouverte en bas de l’immeuble devenu difficile d’accès.
Lorsque les résidents ont demandé au gérant du café de dégager l’entrée du bâtiment et d’éloigner les chaises et les tables pour leur laisser le passage, le père de ce dernier, juge de son état, a menacé certains d’entre eux de les mettre en prison s’ils osent déranger les clients. «Il m’a dit qu’il a le bras long à l’Ariana et qu’il est capable de me coffrer tout de suite dès la prochaine remarque», raconte à Kapitalis, l’un des résidents, qui en ont marre d’entendre les gros mots des clients à chaque fois qu’il leur demande de mettre leur chaise loin de la porte centrale sécurisée par des codes, afin que lui et les autres résidents puissent passer pour rentrer chez eux.
La superficie de la cafétéria est de seulement 30,1 m2, y compris l’espace commun (escalier, parking…), soit même pas 25m2 d’espace exploitable, alors que, pour avoir une autorisation pour ce genre de commerce, le local doit avoir une superficie d’au moins de 50m2. Comment donc ce café a-t-il pu être autorisé? Et par qui ? Et moyennant quoi?
Les riverains se plaignent de cet abus de droit, qui plus est exercé par un juge censé veiller au respect de la loi. Ils espèrent voir les autorités concernées faire les contrôles nécessaires pour mettre fin aux abus et faire respecter la loi… même par un juge hors-la-loi.
Z. A.
Donnez votre avis