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Défense: De nouveaux instructeurs militaires britanniques en Tunisie

armee-tunisienne

Une équipe d’une quarantaine d’instructeurs militaires britanniques est arrivée en Tunisie, «il y a quelques jours», pour prêter main forte à l’armée tunisienne.

La nouvelle du déploiement de ce nouveau contingent militaire du Royaume-Uni en Tunisie a été rapportée, aujourd’hui en exclusivité, par le quotidien ‘‘The Sun’’.

Selon le tabloïd britannique, qui n’a pas manqué de rappeler qu’«il y a un an (le 25 juin 2015, à Sousse, ndlr), 30 citoyens du Royaume-Uni ont été massacrés par un fou de la gâchette nommé Seifeddine Rezgui», cette équipe de 40 soldats britanniques a pour mission d’«aider à la Tunisie à faire face aux combattants de l’organisation terroriste de l’Etat islamique (EI, Daêch) qui opère à partir de la Libye voisine, pays en proie au chaos et zone de non-droit.»

Les instructeurs britanniques – des experts en action de surveillance et de patrouilles terrestres –, assureront la formation d’environ 200 soldats tunisiens dans le domaine de la protection des frontières du pays.

Commentant cette nouvelle dimension de la coopération tuniso-britannique, Michael Fallon, le ministre de la Défense du Royaume-Uni, a déclaré: «Nous sommes déterminés à appuyer les efforts de nos alliés tunisiens dans leur combat contre les terroristes de Daêch qui ont massacré, l’année dernière, d’innocents Britanniques sur une plage, là-bas. Notre formation des soldats tunisiens leur permettra de renforcer la sécurité des frontières de leur pays et de mettre un coup d’arrêt à l’expansion de Daêch le long de la côte.»

Selon David Willetts, chef de service Défense au ‘‘Sun’’, cette équipe de conseillers militaires britanniques, qui appartient à la 4e division d’infanterie de l’armée de terre du Royaume-Uni, concentrera son instruction sur «la planification opérationnelle, le renseignement, la surveillance et les patrouilles mobiles», pour mettre fin au franchissement illégal de la frontière.

Pour cette mission, qui est la 3e du genre, les conseillers militaires britanniques séjourneront environ 4 mois dans notre pays, ajoute David Willetts.

Cette présence militaire des «alliés britanniques» serait-elle le prix à payer pour prouver que la Tunisie n’est pas moins sûre qu’un pays européen, par exemple, et qu’elle mériterait que le Foreign Office revoie sa décision d’interdire aux citoyens du Royaume-Uni de visiter notre pays?

Marwan Chahla

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