Mohamed Kilani, secrétaire général du Parti socialiste, conseille au Front populaire de participer à la reconstruction du pays et d’éviter, pour le moment, les positions conflictuelles.
Dans une interview publiée la semaine dernière dans »Al-Quds Al-Arabi », Mohamed Kilani a appelé le Front populaire à revoir sa politique et à contribuer aux efforts visant à sauver le pays.
Pour que la Tunisie sorte de la crise généralisée où elle se trouve, il faut que les forces politiques de la gauche démocratique se concertent avec les autres forces politiques, y compris le mouvement Ennahdha, ne fut-ce qu’en cette période difficile que traverse le pays.
Mohamed Kilani, qui a récemment été reçu à Carthage par le président de la république, Béji Caïd Essebsi, estime que les forces de la gauche démocratique ont raté l’occasion de participer au gouvernement d’union nationale, dirigé par Youssef Chahed. «Ces forces oublient que le contexte exige des concessions et que, pour la période actuelle, des rencontres avec le mouvement islamiste Ennahdha s’imposent. Nous sommes tous appelés à faire momentanément des concessions», a-t-il martelé.
Ce discours a peu de chance d’être entendu par Hamma Hammami et ses camarades, qui n’ont appris qu’à tout contester, sans nuance, parfois même à tort et à travers, posture très facile et confortable puisqu’elle ne les engage en rien.
Z. A.
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