C’est avec des sonorités et rythmes espagnols que la 11e édition du festival Musiqat 2016 a pris fin, samedi soir, au Palais Ennejma Ezzahra, à Sidi Bou Saïd.
Le festival des musiques traditionnelles et néo-traditionnelles a, en effet, été clôturé en beauté avec le concert ‘‘Cervantes Flamenco’’ réunissant deux éléments emblématiques de la culture espagnole : des textes immortels de Miguel de Cervantès et du flamenco traditionnel, dans un mélange assez subtil d’autres musiques comme le jazz, le tango et autres farrucas, danses andalouses faisant partie du répertoire du flamenco.
Au terme du concert, Mohamed Ali Hammami, chargé de l’organisation, a tenu à préciser que cette session peut être qualifiée d’exceptionnelle par rapport aux précédentes éditions. Elle a réussi aussi bien au niveau artistique qu’à celui de l’affluence, a-t-il dit, ajoutant que l’idée de tenir les soirées durant les week-end a permis d’attirer davantage de public dont le nombre a parfois dépassé la capacité d’accueil de l’espace (250).
Depuis son démarrage le 7 octobre, Musiqat 2016, a, par ailleurs, permis la découverte des musiques, des voix, des instruments et des virtuoses de l’Inde (Pandit Rajendra Prasanna), du Cap vert (Nancy Vieira), de l’Iran (Tehran Ensemble), de Cuba (Carlos & Sabor), de Turquie (Gülcan Kaya), du Portugal (Maria Bobone) et du Congo (Gasandji).
L’une des spécificités de cette édition a été, selon M. Hammami, le concert d’ouverture ‘‘Mosaïque arabo-andalouse’’ avec la participation de musiciens d’Espagne, du Maroc, d’Algérie, de Tunisie et de France. Après cette première présentation, cette coproduction du Centre des musiques arabes et méditerranéennes (Tunisie), du festival Villes des Musiques du Monde (Paris), du festival Arabesque (Montpellier), de Casa araba (Madrid) et de l’Institut français de Tunisie sera programmée dans d’autres manifestations en Tunisie et en Europe.
I. B. (avec Tap).
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